La liberté au pied des oliviers de rose Ventrella

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Oh ! joli roman ! Tu viens de tomber de mes mains. C’est
normal, je viens de finir de lire la dernière page ! Je suis surprise car
je te tenais tellement fort entre mes doigts, je n’arrivais pas à te quitter.
Un joli témoignage de Rose Ventrella pour son deuxième
roman. Un lien d’amour entre Térésa et Angélina mais surtout entre Antonietta
et Cornelia, sa grand-mère et sa sœur.
Rose Ventrella nous envoûte et nous fait voyager dans son
roman « la liberté au pied des oliviers ». Une histoire qui se
déroule en Italie dans le pays des Pouilles, à Salento, pendant une période
difficile. Elle commence pendant la seconde guerre mondiale et se termine à la
fin des années 50. Histoire qui se déroule entre guerre, faschisme, luttes
paysannes mais aussi pauvreté et faim. Histoire deux sœurs opposées et d’une
famille italienne entre destin et malalegna.
Deux sœurs, Térésa et Angélina que l’on pourrait aussi
appeler Antonietta et Cornelia. Deux sœurs que tout oppose, l’une, Térésa,
discrète, timide et effacée et l’autre, Angelina, déterminée, sûre d’elle et
qui désire sortir de cette misère et du monde paysan. Elle rêve de liberté mais
le lien d’amour est plus fort que leur différence.
Dans la famille Sozzu, je demande :
La mère, Caterina, dont la beauté insolente va devenir une malédiction.
Une beauté que toutes les femmes du village médisent. Alors que son mari est à
la guerre, elle va passer un pacte de survie avec le « baron Personnè »
pour sauver sa famille de la misère et de la faim. La médisance des voisines
est au Rendez-vous, elle va devenir « la pute du baron ».
Le père, Nardino, à son retour de guerre va s’engager dans
la bataille des agraires paysannes. Une lutte sans merçi contre le « baron
Personnè », propriétaire bourgeois des terres dont Nardino est métayer. Il
se lancera dans un combat violent quitte à mourir pour devenir propriétaire du
lopin de terre qu’il travaille. C’est vers la fin des années 50, que la réforme
agraire verra le jour et la fin d’un long combat où Nardino laissera «des
plumes ».
La grand-mère, Assunta, la sagesse de la famille mais qui
voit revenir la malalegna (malédiction) par les bavardages empoissés des
commères du village. Cette malédiction, Assunta la connaît très bien… elle ne
cesse de répéter à sa famille « l’arbre ne pousse jamais loin de sa graine ».
Cette malédiction que les deux sœurs connaissent depuis leur
enfance, va-t-elle les atteindre…
Après avoir écouté les récits de sa grand-mère et deux ans après
la mort de celle-ci au combien narratrice fantastique, Rose Ventrella a couché
sur le papier cette histoire et a fait naître ce magnifique bébé appelé « la
liberté au pied des oliviers » dont la beauté est une malédiction !
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